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ÉDITO
La pêche de loisir en mer, une activité dans le collimateur de certaines personnes qui pour la plupart n’ont jamais pratiqué la pêche en mer et se complaisent à vouloir dénigrer, en faisant passer les passionnés que nous sommes pour des prédateurs, dotés d’un pouvoir maléfique et n’ayant qu’une idée en tête, détruire et éradiquer tout organisme qui vit en milieu aquatique !

Ces gens-là parlent de la Mer et des poissons comme ils vous parleraient de l’achat de leur dernière paire de chaussures ou du ridicule chapeau fièrement arboré par leur voisine !!!

Très souvent, ces gens-là prennent des positions radicales et portent des jugements à charge, sans avoir la moindre idée de ce que ressent un ou une de nos pêcheurs qui après un combat qui en fonction de l’espèce recherchée peut durer des heures entières.

Ces gens n’ont aucune idée du frisson qui nous parcourt lorsque le pêcheur est en phase de mettre dans son épuisette le poisson tant attendu ! Tant espéré.

Ces gens-là n’ont aucune idée, du nombre d’heures que nous passons pour fabriquer nos montages après avoir pris le temps de choisir les hameçons, le fil et tout le nécessaire qui aura été choisi et payé chez le détaillant du coin.

Car c’est aussi cela la pêche de loisir, une activité qui fait vivre des milliers de personnes….

Alors pour vous qui ne connaissez rien de tout, vous qui nous critiquez…

De Grâce, laissez-nous notre "Liberté de pêcher. "

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Le No Kill Serait-il en Danger ?

Le 22 juillet 2024 en début de soirée, la Confédération Mer & Liberté a été destinataires de ce message de la DGAMPA.

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« A la suite de jugement au fond, le Conseil d'Etat vient de clôturer le contentieux entre la DGAMPA et le Syndicat des Moniteurs Guide de pêche déposé le 5 mai 2022 auprès du Conseil d’État contre l'arrêté du 24 mars 2022 relatif à l'organisation de la campagne de pêche de thon rouge de loisir pour l'année 2022. Le syndicat attaquait notamment le fait que l’État n'impute pas aux quotas de thon rouge loisir les prises mortes, comme énoncé à l’article 19§6 du règlement (UE) 2016/1627.

L'argumentation de la DGAMPA en défense était la suivante : Les pêcheurs sont bien dans l'obligation de déclarer les captures mortes de thon rouge et ces dernières sont prises en compte dans le suivi du quota thon rouge loisir comme prévu dans les arrêtés thon rouge. Par ailleurs, le pêcher-relâcher n'est permis que s'il n'entraîne pas la mort de l'individu (article 4 de l'arrêté thon rouge).

Le 4 juillet 2024, le Conseil d’État a rendu son verdict et a annulé l'arrêté du 24 mars 2022 en ce qu'il ne prévoit pas de façon explicite le décompte des captures mortes dans le cadre de la pratique du pêcher-relâcher.

Je vous informe que suite à cette décision, une réflexion sera menée côté DGAMPA pour rendre la gestion du quota de thon rouge loisir conforme au verdict et apporter les modifications nécessaires dans la gestion du quota pour l'année 2025. Ce sujet sera abordé lors de la réunion de bilan de la campagne 2024 » .

Cette information est importante, et nous devons nous préparer à toutes les éventualités pour la saison 2025.

Ce sujet est comme beaucoup d’autres sujets qui touche la pêche de loisir, sur la sellette, si nous sommes certains que vous pratiquez le pêcher-relâcher dans les règles de l’art, d’autres feront tout pour démontrer le contraire.

Alors  gardez en mémoire cet adage, aussi bien sur la terre, que sur l’eau « La parole est d’argent, mais le silence est d’or ».

Les pêcheurs, nos amis, la pêche récréative et sportive est une nouvelle fois attaquée injustement .